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Médias

Aujourd’hui, l’accès aux services fondamentaux publics ou privés est principalement numérisé. La crise sanitaire a sans nul doute accéléré la transition digitale dans tous les secteurs. La santé : du rendez-vous médical au dossier médical informatisé en passant par la mutuelle, la scolarité, les aides sociales, l’emploi, les pensions, le droit de séjour, les allocations familiales ou encore les opérations bancaires passent presque exclusivement par internet.

simplificationadministrative

Certes, cela apporte de nombreux avantages.

Néanmoins, 40% de la population belge reste vulnérable face au numérique. À l'échelle de la Région bruxelloise, 170.000 personnes n'ont aucune compétence numérique et 475.000 Bruxellois et Bruxelloises, des compétences faibles.
En tant que travailleurs et travailleuses sociales de différents horizons, nous constatons tous les jours les freins à l’accès numérique et souhaitons dénoncer les conséquences désastreuses de la perte de contact humain.

Lire la lettre ouverte

 

à 12minutes 29
Noellie Denomerenge, Facilitatrice en réduction des inégalités au RWLP, explique la difficulté d'exercer un métier que l'on a choisit lorsqu'on est au chômage et que l'Onem fait pression...

Pierre Fagnart et ses invités font le point sur la menace d'une nouvelle inflation et son impact sur le pouvoir d'achat de la population.
-> Allons-nous faire face à une nouvelle inflation? Quel impact sur notre pouvoir d’achat et notre quotidien ? Que veut dire concrètement l’inflation pour notre consommation?

Avec la participation de:

  • Roland Gillet, professeur à la Sorbonne et à l’ULB (Solvay)
  • Philippe Donnay, commissaire au Plan
  • Christine Mahy, Secrétaire générale du réseau wallon, de lutte contre la pauvreté

Voir l'émission

 

Pour boucler cet été de « Démocratie en Question(s) » un épisode de débrief’, en direct. Avec Christine Mahy (secrétaire générale de Réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté), Jean Faniel (directeur général du CRISP) et françois Brabant fondateur et rédacteur en chef de Wilfried.

democratie en question

Pour écouter l'émission au complet ICI

 

montlegia

Nous y sommes installé.e.s depuis quelques mois déjà. Au début, il a fallu nettoyer les étages, réparer les fenêtres, refaire la plomberie, dégager les caves. Ensemble, nous avons rafraîchi chaque pièce, repeint des murs et fait en sorte que chaque espace devienne agréable à vivre. Nous avons mis des meubles, de la décoration, et, petit à petit, nous nous sommes sentis chez nous. Nous occupons quelques maisons dans l’îlot Légia, à côté de l’ancien hôpital Saint-Joseph. Vous avez peut-être entendu parler des « squats à Sainte Mar’ ».

Cet îlot est voué à la destruction en vue d’un projet immobilier. Lenteur administrative, expropriation inaboutie, absence d’investisseurs… Dans tous les cas, les travaux sont loin de pouvoir commencer. Nous avons donc décidé d’y vivre, non seulement par choix mais surtout par nécessité. Nous avons, par ailleurs, dès le départ, répété que nous nous en irions, une fois le projet en marche.

Cela n’aura pas suffit à apaiser la ville qui a d’abord tenté de nous mettre dehors illégalement en utilisant une procédure d’expulsion unilatérale, procédure uniquement applicable s’il est impossible d’identifier les occupants. Elle a ensuite coupé l’électricité de deux des bâtiments que nous occupons, sans avertissement préalable ou possibilité de recours et surtout sans rapport d’enquête de l’autorité compétente (SSSP).

La décision d’expulsion est tombée le 29 juillet au terme d’une procédure contradictoire. Le juge Luc Désire a tranché : nous serons expulsables à partir du premier octobre... Les inondations et le fait que des centaines de personnes se retrouvent sans logement, n’a rien changé. Il semble plus important de mettre une quarantaine de personnes à la rue plutôt que de renforcer le droit au logement. L’excuse ? La ville doit entreprendre des relevés d’amiante pour programmer la démolition de l’îlot Légia. Ces relevés ne pourraient être effectués dans des logements encore occupés. Il nous semble évident que c’est un prétexte car il y a d’autres personnes présentes dans l’îlot (les ateliers du comptoir des ressources créatives et les habitant.e.s « historiques ») et que ceux-ci n’ont pas reçu l’ordre d’évacuer les lieux.

La véritable raison qui a fait de nous les cibles de ce jugement, c’est que, contrairement aux autres occupant.es, nous « occupons sans titre ni droit », nous remettons en question le droit de propriété, nous créons nos solutions de logement et de vie en dehors des structures officielles. Le 2 juillet, à une des audiences de leur procès contre nous, l’avocat de la Ville de Liège insistait bien sur ce point : nous sommes dans un procès politique.
La question centrale, c’est le principe d’accès au logement.

Lire la suite du communiqué de presse

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À la mi-juillet, après la pandémie, la Belgique est à nouveau frappée par une crise majeure. À la suite des inondations, 41 personnes ont perdu la vie, plus de 10 000 personnes n'ont plus de logement, des infrastructures essentielles ont été détruites et la reconstruction prendra des mois, voire des années.

le vifi inondation

Si ces inondations ne touchent pas uniquement des ménages vulnérables, force est de constater qu'une fois de plus, les personnes confrontées à de multiples inégalités dont de trop faibles revenus, sont les principales victimes de cette catastrophe.

Si les autorités publiques agissent dans l'urgence pour tenter notamment de juguler l'appauvrissement, il est tout aussi urgent que les responsables politiques prennent enfin les décisions nécessaires pour mieux les protéger préventivement de ces types d'événements. De plus, la pauvreté risque de s'accroître parce que le coeur de l'équilibre complexe des ménages est touché, à savoir le logement et la totalité de ce que les personnes possédaient.

Si les crises impactent tout le monde, elles fragilisent fortement ceux celles qui sont privé.e.s du minimum décent et sécurisant pour vivre.

Lire la carte blanche dans le VIF

 

 "Les ménages les plus pauvres ne peuvent pas être les oubliés ou les perdants de la reconstruction, insiste Christine Mahy. La pression immobilière ne risque-t-elle pas de “chasser” les locataires les plus fragiles ? Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté s’en inquiète."

la libvre inondation

Lire l'article de la Libre

 

Les réseaux de Lutte contre la Pauvreté dont le RWLP sont solidaires de l’injustice subie par les sans-papiers compte-tenu de leur exploitation par le travail, des règles opaques de régularisation dans notre pays, et du fait que c’est le seul groupe social à n’avoir pas du tout été pris en considération durant la crise de la covid (même si d’autres ont eu peu).

Le RWLP a donc pris l’option de s’engager pour tenter d’aller vers une solution au bénéfice de la partie faible, comme c’est sa mission. Le RWLP n’oppose pas les pauvretés entre elles.  

Les personnes en grève de la faim sont en réel danger. Certaines subissent déjà des séquelles irréversibles, et d’autres sont au bord du gouffre. Il pourrait y avoir des morts !

Le Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté (BAPN) au sein duquel sont réunis les réseaux régionaux de lutte contre la pauvreté dont le RWLP, a publié une Lettre Ouverte relative à la situation et aux demandes des sans-papiers, grévistes de la faim de l’église du Béguinage et des universités(ULB et VUB). Celle-ci a été rédigée après une visite d’une délégation des réseaux de lutte contre la pauvreté à l’église du béguinage et la rencontre de Tarik, le porte-parole des grévistes de la faim. La Lettre Ouverte a été adressée au secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Sammy Mahdi.

Nous vous invitions à la lire afin de connaître au mieux les demandes des grévistes, mais aussi des pistes de solutions envisagées. Il y a urgence !!

Nous attirons aussi votre attention sur le fait que divers médias, dont encore De Morgen ce 16 juillet 2021 diffuse l’information que le grévistes demandent une régularisation collective, ce qui n’est pas le cas comme vous l’explique la Lettre Ouverte.

 Solidairement!

 

Le RWLP collabore au projet des Facilitateurs en santé en Région Wallonne, un projet pour faciliter l'accès à la santé pour toutes et tous! 

Un communiqué de presse, pour mieux comprendre a été publier par les intermutuelistes:


Un accompagnement personnalisé des publics fragilisés par les mutualités

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"Deux projets intermutualistes d’envergure, ayant pour dénominateur commun la sensibilisation et l’accompagnement des publics fragilisés sont lancés au niveau national et régional : les Community Health Worker et les Agents de prévention. Ces nouvelles missions - au coeur des métiers des mutualités - répondent à un réel besoin d’informations et d’amélioration de l’accès aux soins de santé, tout particulièrement dans le cadre de cette crise sanitaire, des publics les plus vulnérables.

Des Community Health Workers (CHW) déployés dans toute la Belgique A l’initiative du ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, le projet CHW mis en oeuvre par l’ensemble des mutualités vient d’être lancé. Concrètement, une cinquantaine de Community Health Workers ont été déployés sur le terrain dans des quartiers identifiés comme regroupant des groupes vulnérables, en situation de précarité sociale et rencontrant des difficultés dans l’accès et le recours aux soins de santé - en particulier dans le cadre de la crise sanitaire.

« Les mutualités sont, en effet, habituées, dans le cadre de leurs missions, à être en première ligne et à accompagner leurs membres. En lien direct avec nos métiers et valeurs mutuellistes, cette nouvelle fonction de Community Health Worker, fait écho à nos missions d’accompagnement, de sensibilisation et d’information de nos membres. C’est une traduction concrète aussi de nos combats et actions pour réduire les inégalités sociales et d’accès aux soins de santé », explique Elisabeth Dergyse au nom du Collège Intermutualiste National.

« La recherche montre que les groupes vulnérables ne trouvent pas toujours les soins appropriés dans notre paysage de soins de santé. Par exemple, ils ont plus de difficultés à trouver des soins de première ligne et/ou se retrouvent trop rapidement aux urgences. La crise actuelle a rendu ces obstacles encore plus visibles. C'est pourquoi nous avons décidé cette année de lancer un projet qui devrait augmenter l'accessibilité des soins de santé aux groupes vulnérables », a déclaré le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. « Depuis ce printemps, nous déployons 50 Community Health Worker pour combler le fossé entre les groupes vulnérables et nos soins de santé. Ces CHW - issus eux-mêmes des quartiers visés - après avoir suivis une formation, descendent dans la rue pour accompagner les familles vers des soins appropriés (médecins, psychologues, etc.). Les CHW sont un maillon important dans notre politique pour réduire les obstacles de manière optimale et rendre accessible les bons soins à beaucoup plus de personnes. »

Ces CHW ont été engagés au sein des mutualités et ont pour mission d’orienter au mieux les personnes vers les acteurs institutionnels de soins et de bien-être, les aident à utiliser les services de santé, et à renforcer les connaissances en matière de santé et tout particulièrement aux besoins liés la crise sanitaire. Enfin, ces travailleurs ont aussi un rôle d’alerte pour signaler les inégalités et problèmes structurels d’accessibilité aux soins de santé. Les CHW sont associés aux structures de première ligne et complémentaires des projets déjà en cours dans les différentes régions. Leur déploiement est, pour le moment, prévu jusque fin 2021.

Des déclinaisons régionales pour mieux répondre aux besoins du terrain En Wallonie, les CHW ont été déployés dans les régions de Verviers-Dison, Liège et Charleroi. Une convention de partenariat a en outre été signée avec le Réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté qui joue un rôle important en tant que facilitateur entre les organisations de terrain et les CHW. Les CHW peuvent, en outre, compter sur le soutien de la Fédération des Maisons Médicales. En région germanophone les CHW sont présents à Kelmis et Eupen. [...]

Pour lire l'entièreté du communiqué de presse

Dans la presse RTBF  - L'Avenir

Le site des CHW

 

Jeudi 1 juillet à 15h, devant l’église du Béguinage
Depuis ce mercredi 30 juin 17h, des organisations de la société civile appellent les citoyen·ne·s à intensifier pendant 24 heures les visites de solidarité aux personnes sans papiers en grève de la faim (voir l’appel sur www.facebook.com/events/505257910688617 )

L’événement est organisé par le CIRÉ, MOC Bruxelles, CSC Migrants, Travailleurs·euses Migrants·tes avec et sans papiers de la CSC Bruxelles, le comité ULB-VUB de soutien aux sans-papiers, FEF – Fédération des Étudiant·e·s Francophones, la Plateforme Citoyenne -BxlRefugees- Burgerplatform Amitiés sans frontières – Vriendschap Zonder Grensen, l’Union des Progressistes Juifs de Belgique – UPJB, l’Union des Sans-Papiers pour la Régularisation –USPR.

Le mouvement des personnes sans papiers s’organise depuis des décennies pour obtenir des droits. Il est soutenu par de nombreuses organisations de la société civile et par les syndicats, tant à Bruxelles, qu’en Flandre et en Wallonie. La campagne « We Are Belgium Too », qui a récolté plus de 28 000 signatures dans l’ensemble du pays, et qui est portée par une centaine d’organisations montre l’ampleur de ce soutien.

Depuis janvier, plus de 700 personnes sans papiers ont occupé l'église du Béguinage, ainsi que des locaux de l'ULB et de la VUB. Ces personnes veulent sortir de l'exploitation et de la clandestinité auxquelles la loi actuelle les condamne.

Après avoir épuisé tous les recours, plus de 400 d’entre elles ont décidé, le 23 mai, d'entamer une grève de la faim. Leur état est aujourd’hui critique.
Nous appelons le gouvernement à ouvrir un dialogue de toute urgence pour trouver une solution à cette situation. Nous demandons également un changement structurel de la loi, qui est appliquée de façon arbitraire, sans tenir compte des situations réelles de vie des personnes concernées. Nous demandons l’inscription dans la loi de critères clairs et permanents de régularisation, ainsi que la mise en place d’une commission indépendante pour évaluer les demandes.

Nous vous invitons à la conférence de presse qui clôturera l’événement 24 heures de présence solidaire, ce jeudi 1 juillet à 15 heures devant l’église du Béguinage.


Y prendront la parole:

Christine Mahy, Secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté
Céline Nieuwenhuys, Secrétaire générale de la Fédération des Services Sociaux
Charlotte Vandycke, directrice de Vluchtelingenwerk Vlaanderen
Sotieta Ngo, directrice du CIRÉ
Jennifer Sevrin, Ligue des familles
Sixtine Van Outryve, administratrice de la Ligue des droits humains
Selena Carbonero Fernandez, Secrétaire fédérale FGTB
Felipe Van Keirsbilck, Secrétaire général de la CNE (CSC)
Youri Lou Vertongen, Union des Progressistes Juifs de Belgique
Joke Claessens, Hart Boven Hard
Jeroen Robbe, Gent Zonder Grenzen
Marius Gilbert, chercheur en épidémiologie, directeur de recherche FNRS
Andrea Rea, professeur de sociologie ULB et représentant du comité ULB-VUB de soutien aux sans-papiers
Hannah Vermaut, professeure VUB, coordinatrice du Brussels Interdisciplinary Research Centre on Migration and Minorities
Walter Zinzen, ancien journaliste VRT

Contacts presse
Sotieta Ngo, directrice du CIRÉ : 0475 95 62 28
Amélie Rodriguez, responsable nationale Migrants CSC : 0499 48 48 65
Andrea Rea, comité ULB-VUB de soutien aux sans-papiers : 0474 24 48 69
Tarik C., Union des sans-papiers pour la régularisation : 0455 11 18 08

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Vidéos réalisée dans le cadre du projet « Fibre solidaire » initié par le Ministre-Président P.-Y. Jeholet, le RWLP a réalisé, en collaboration avec l’asbl RTA, des tutoriels qui visent à accompagner des jeunes et des familles dans l’apprentissage de l’ordinateur. Le RWLP les met ici à disposition en pensant à toutes celles et ceux qui doivent découvrir cet outil avec une certaine urgence.

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