À la mi-juillet, après la pandémie, la Belgique est à nouveau frappée par une crise majeure. À la suite des inondations, 41 personnes ont perdu la vie, plus de 10 000 personnes n'ont plus de logement, des infrastructures essentielles ont été détruites et la reconstruction prendra des mois, voire des années.
Si ces inondations ne touchent pas uniquement des ménages vulnérables, force est de constater qu'une fois de plus, les personnes confrontées à de multiples inégalités dont de trop faibles revenus, sont les principales victimes de cette catastrophe.
Si les autorités publiques agissent dans l'urgence pour tenter notamment de juguler l'appauvrissement, il est tout aussi urgent que les responsables politiques prennent enfin les décisions nécessaires pour mieux les protéger préventivement de ces types d'événements. De plus, la pauvreté risque de s'accroître parce que le coeur de l'équilibre complexe des ménages est touché, à savoir le logement et la totalité de ce que les personnes possédaient.
Si les crises impactent tout le monde, elles fragilisent fortement ceux celles qui sont privé.e.s du minimum décent et sécurisant pour vivre.
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