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Médias
Plus générale sur la journée
La Libre – CP BAPN
En quêtes de sens – avec Caroline Van der Hoven de BAPN
RTBF – Déclic
Sur le statut cohbaitant
La Libre
LN24 – Journal
RTBF – Web/JT
RTBF – Web
RTBF – JT
En quêtes de sens
L’Essentiel
Le RWLP a le grand plaisir d’annoncer que Christine Mahy, sa Secrétaire générale et politique, a été faite « Commandeur dans l’ordre de la Couronne » ce 1er octobre.
Nous nous réjouissons que cette distinction honore Christine qui se donne à la lutte contre la pauvreté sans trêve ni repos, permettant que la situation des plus précarisés ne soit ni mésestimée ni incomprise, voire oubliée, dans les crises économique, sanitaire et climatique que notre société connaît à répétition et qui les frappe à chaque fois plus que tout autre.
Nous nous réjouissons aussi que le choix qui vient d’être fait par le Roi signifie publiquement que la lutte contre la pauvreté est un service rendu à l’État et qu’elle est et doit être l’affaire de toutes les autorités et de tous les citoyens.
Jean Blairon, Président du RWLP
Article de La Libre
Article L'Avenir
"Nous vivons depuis un an et demi une crise inédite dont les impacts sociaux, psychologiques et économiques sur la population sont immenses. Alors que cette crise continue d’affecter les citoyens, de violentes inondations ont touché la Belgique et fragilisé des milliers de ménages qui doivent désormais consommer davantage d’énergie pour sécher et réhabiliter leur logement. Pour ces ménages, comme pour les autres, l’accès à l’énergie est un besoin et un droit fondamental qu’il faut garantir.
Conformément au principe du respect de la dignité humaine prévu par l’article 23 de la Constitution, toute personne a le droit de disposer du gaz et de l’électricité nécessaires à la satisfaction de ses besoins vitaux comme à sa participation à la vie en société. Comment concrétiser ce droit dans un tel contexte et avec une augmentation jamais égalée du prix de l’énergie ?
Rappelons qu’en 2020, 10,9 % de la population belge était confrontée à une situation de privation matérielle et sociale et environ un quart des Belges n’étaient financièrement pas en mesure de faire face à une dépense imprévue. Cette hausse du prix de l’énergie, qui pourrait entraîner une augmentation drastique de la facture annuelle (jusqu’à 1.000 € par ménage), risque donc d’accroître gravement la spirale de leur endettement et des privations."
On apprenait ce mercredi que le nombre de distributeurs de cash allait prochainement être divisé par deux. Les grandes banques promettent que 95% de la population aura un distributeur à moins de 5 km de son domicile, mais la tendance est claire et diminue l’accès à l’argent liquide. Du coup Déclic a voulu peser les avantages et inconvénients d’une possible "société sans cash", pour le consommateur et pour les banques.
Christine Mahy, du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté pointe encore ceci : . Elle estime aussi que certaines personnes âgées ou en situation de handicap, même formées ou accompagnées ne pourront jamais acquérir les compétences suffisantes pour effectuer leurs transactions en numérique.
Le réseau BMIN (Belgian Minimum Income Network), qui réunit réseaux de lutte contre la pauvreté, organisations syndicales, mutualités, associations et experts académiques, appelle le gouvernement à ne pas mettre fin aux mesures sociales qui garantissent les revenus des plus démunis.
En pleine explosion du cout de l'énergie, alors que les conséquences de la crise covid sur l'épargne et les dettes des plus pauvres sont aiguës, alors que les inondations ont particulièrement sinistré cet été des dizaines de milliers de familles qui étaient déjà en situation de pauvreté, il ne serait pas concevable que dès le mois d'octobre, les revenus des plus précaires soient soudainement amputés de 50 euros par mois. C'est pourtant le risque très réel qui existe aujourd'hui, alors que le gouvernement Vivaldi doit décider cette semaine quelles mesures de soutien covid il prolongera après septembre, et auxquelles il mettra fin.
Par qui, pour qui et pour quoi la mobilité est-elle pensée aujourd’hui ? Qui sont les oublié.e.s ?
- Les personnes appauvries, dans la pauvreté, vivant dans le trop peu de tout ou dans le trop juste permanant, parfois confrontées aussi à des réalités de vie complexes, à une santé défaillante ou à une déficience physique ou mentale ont elles assez voix au chapitre pour penser la politique de la mobilité ?
- N’y a-t’il pas une forte disproportion entre les débats, décisions et moyens financiers en faveur des voitures de société, alors que la garantie de disposer d’un moyen de transport sans difficulté (individuel ou collectif) n’est que très partiellement débattu avec les plus vulnérables ?
- Même si cela semble symbolique à certains, n’est-t-il pas totalement choquant que les voitures « ancêtres » bénéficient de droits dont ne dispose plus la personne contrainte de circuler avec une vieille voiture considérée trop polluante par les autorités ?
- Est-ce pensable qu’il ne soit plus possible à des personnes d’aller suivre des cours du soir en promotion sociale à 20 km de chez elle sans devoir quitter avant la fin car plus aucun transport en commun ne peut les ramener dans leur localité ?
- Et que dire pour le cinéma ou le théâtre… partir en courant à la fin pour attraper le dernier train… et rater donc le débat, l’échange et la convivialité… ce qui conduit beaucoup de personnes à ne plus s’y rendre ! Est-ce pensable que des personnes doivent s’endetter avant de toucher leur premier trop souvent maigre salaire pour acheter un moyen de transport individuel d’occasion par défaut de mobilité collective ?
- Est-ce raisonnable que des personnes stressent à l’idée que le rendez-vous au CPAS pourrait durer plus d’une heure et qu’alors elles devraient racheter un ticket de bus pour le retour ?
- Est-ce acceptable que des personnes porteuses de handicap n’osent plus prendre le train car la confrontation à la digitalisation sur les quais les panique ?
- Comment comprendre que l’achat pour se déplacer en train coûte plus cher au guichet que via le net quand on connait l’ampleur des inégalités numériques et l’importance des enjeux climatiques ?
- Que penser d’un déplacement de plus de 2h00, faisant usage de plusieurs transports en commun et intégrant une partie de marche à pied, pour se rendre en formation à 40 Km de son centre d’accueil et avec une garantie aléatoire de paiement de l’abonnement ?
- Est-ce crédible que les personnes s’entendent seriner par les pouvoirs publics, insertion sociale, insertion socio-professionnelle, insertion par l’emploi, dès lors que la politique publique de la mobilité par ses défaillances ne la permet pas ou la complexifie nettement ?
- Et que dire du/des parent(s) dont le contact avec un ou plusieurs de leurs enfants soumis à une mesure de placement est rendu aléatoire pour cause de mobilité … quel impact sur le lien, la relation, la confiance dans le contrat de « rencontre »… quelle garantie que cela ne sera pas mis à charge du/des parent(s) dit(s) alors « incapable(s) » de prioriser, de mettre en œuvre en faveur de leur(s) enfant(s)… quelle impact sur la culpabilité et les incompréhensions entre les parties (professionnels, parent(s), enfant (s)) ? Il en est de même pour les visites vers les personnes en détention, en hospitalisation de longue durée pour raison de santé mentale ou physique, soignées dans la longue durée pour se libérer d’addictions, pour des personnes âgées en maison de repos ou de convalescence.
La liste des incohérences et des violences institutionnelles liées au droit à la mobilité pourrait encore s’allonger !
Contact presse -> Julie Mawet - j.mawet@rwlp.be - 0476969526