Prochainement avec le RWLP
Site lutte pauvreté wallonie.be
Site "Lutte pauvreté Wallonie.be"
Le plan wallon de lutte contre la pauvreté du Grouvernement wallon
Soutenez les enjeux portés par le RWLP
Newsletter !
Warning: include_once(/home/u931402522/domains/rwlp.rtaweb.be/public_html/administrator/components/com_acymailing/helpers/helper.php): failed to open stream: No such file or directory in /home/u931402522/domains/rwlp.rtaweb.be/public_html/modules/mod_acymailing/mod_acymailing.php on line 12
Warning: include_once(): Failed opening '/home/u931402522/domains/rwlp.rtaweb.be/public_html/administrator/components/com_acymailing/helpers/helper.php' for inclusion (include_path='.:/opt/alt/php71/usr/share/pear') in /home/u931402522/domains/rwlp.rtaweb.be/public_html/modules/mod_acymailing/mod_acymailing.php on line 12
This module can not work without the AcyMailing Component
*
|
|
|
|
Médias
A l’avant-veille de la Marche nationale pour le climat (ce 23 octobre à Bruxelles), à laquelle participe les Réseaux de lutte contre la pauvreté du pays, au côté des paysans, d’acteurs du climat, etc. et de la population, un ensemble d’acteurs tirent la sonnette d’alarme par rapport à la situation de nombreux ménages et aux conséquences sur les enfants. Oui la crise énergétique dégrade ou aggrave fortement la situation de très nombreuses familles. S’il faut mettre en avant des solutions immédiates, comme notamment supprimer le statut cohabitant pour cause de regroupement familiaux et amicaux pour causes énergétiques, il faut également que les gouvernements s’engagent dans des réponses structurelles durables au bénéfice des plus vulnérables.
Dans la presse : la Libre / Le Soir
A l’avant-veille de la Marche nationale pour le climat (ce 23 octobre à Bruxelles), à laquelle participe les Réseaux de lutte contre la pauvreté du pays, au côté des paysans, d’acteurs du climat, etc. et de la population, un ensemble d’acteurs tirent la sonnette d’alarme par rapport à la situation de nombreux ménages et aux conséquences sur les enfants. Oui la crise énergétique dégrade ou aggrave fortement la situation de très nombreuses familles. S’il faut mettre en avant des solutions immédiates, comme notamment supprimer le statut cohabitant pour cause de regroupement familiaux et amicaux pour causes énergétiques, il faut également que les gouvernements s’engagent dans des réponses structurelles durables au bénéfice des plus vulnérables.
Ce 17 octobre 2022, Journée mondiale de lutte contre la pauvreté, les Réseaux de lutte contre la pauvreté du pays en action aux côtés des personnes en situation de pauvreté dans tout le pays, dénonceront l'injustice et la violence que sont la pauvreté et l’appauvrissement. Cette année plus que jamais, ces rassemblements sont cruciaux. Les conséquences de la crise énergétique sur les ménages, dont l'augmentation du coût de la vie, plongent notre société dans un appauvrissement sans précédent. Elle risque de provoquer un bain de sang social pour les ménages vivant la pauvreté et la classe moyenne inférieure. Les réseaux de lutte contre la pauvreté tirent la sonnette d'alarme : outre des mesures conjoncturelles urgentes pour traverser l’hiver, les politiques doivent de toute urgence investir dans des mesures structurelles, à commencer par des logements de qualité et économes en énergie !
Alors que la crise permanente du logement et des trop faibles revenus sévit depuis des années, la crise énergétique et l'inflation actuelles s'ajoutent en plus aux conséquences des précédentes : la covid, les inondations de 2021, la sécheresse 2022, .... Celles-ci ont ont particulièrement impacté les familles en situation de pauvreté. Les chiffres exponentiels du nombre de personnes dépendant de l'aide alimentaire sont révélateurs : de 115 000 en 2010 à plus de 177 000 en 2021. Selon les banques alimentaires, 204 000 demandes ont déjà été déposées pour la période de janvier à juin. En Belgique, 1 personne sur 5, soit plus de 2 millions de personnes, vit dans la pauvreté et l'exclusion sociale. Dans certaines régions, comme à Bruxelles, la situation est véritablement dramatique. Ici, plus d'un habitant sur trois est confronté au risque de pauvreté et ce chiffre risque bientôt de passer à un Bruxellois sur deux. Le taux de pauvreté est également particulièrement élevé en Wallonie, avec un habitant sur quatre. Si en Flandre la situation est légèrement meilleure, il y a toujours 12,8 % de la population qui vit dans la pauvreté l'exclusion sociale.
Ces chiffres ne reflètent pas encore la réalité suite à l'impact de la hausse des prix de l'énergie et du coût de la vie. Les signaux que nous recevons quotidiennement du terrain sont particulièrement alarmants. Les gens se privent de besoins élémentaires (ils économisent sur la nourriture, le chauffage, les soins de santé, ...) mais ne peuvent toujours pas payer leurs factures (d'énergie). Les Fédérations des CPAS de Bruxelles et de Wallonie et L'Association des villes et communes flamandes (VVSG) signalent que les demandes d'aide auprès des CPAS, également par des personnes qui travaillent et appartiennent à la classe moyenne, ont très fortement augmenté ces dernières semaines. Tant les personnes en situation de pauvreté qu'une partie importante de la classe moyenne risquent de tomber dans la spirale amplifiée de la privation avec ses conséquences gravement néfastes et sans pourvoir éviter l'endettement.
« En tant que Réseaux de lutte contre la pauvreté, nous reconnaissons que les différents gouvernements de notre pays ont déjà pris des mesures de soutien importantes. Cependant, sur le terrain nous ne pouvons que constater que la situation est devenue intenable pour les ménages qui sont en difficulté. », dit Caroline Van der Hoeven, coordinatrice du Réseau belge de Lutte contre la Pauvreté (BAPN). C'est pourquoi nous appelons les gouvernements de notre pays à réaliser un changement radical de paradigme. S’il faut des solutions conjoncturelles pour les crises, cela ne peut plus s’installer comme des politiques palliatives durables ! Les personnes en situation de pauvreté n’ont que trop l’habitude de cela alors qu’elles, et la société, ont besoin de politiques structurelles qui attaquent aux causes de la pauvreté et de l’appauvrissement. Greffer ce combat à une transition écologique et fiscale résolument justes, c’est s’engager pour éviter un bain de sang social. . Ainsi, nous appelons à la mise en place d’un travail audacieux centré en priorité sur un pacte logement-énergie qui prévoit des investissements massifs dans l'isolation des bâtiments, en commençant par les logements habités par les familles à faible revenu et issu de la classe moyenne ( tant sur le marché public que privé).
Le 23 octobre, une semaine après la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté, les réseaux de lutte contre la pauvreté poursuivirent leur combat pour des politiques environnementales et sociales justes lors de la Marche pour le climat, aux côtés de nombreux autres acteurs.
- Wallonie: Agissons avant l’explosion! Place pour l’investissement durable, pour une vie digne à tout âge.
- Bruxelles: Non à une société de fabrique de pauvreté !
- Flandre: Gezocht: 180.000 woningen voor een warme thuis
Caroline Van der Hoeven, Coordinatrice BAPN, ou 0474/55.96.11 / Julie Mawet, Relations Presse RWLP, ou 0476/96.95.26 / Frédéric Aerden, Chargé de Mission Le forum, ou 0492/58.34.67
Au total, il s'agir de 2 142 000 Belges en 2021 (source : Statbel)
Dans la presse:
Il y a quelques jours, Christine Mahy, la secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, lançait un cri d’alarme : « S’appauvrir par le logement, par l’énergie, par le revenu, c’est foutre en l’air un pays. Les gens aujourd’hui n’ont plus confiance, ils n’y croient plus, ils se replient et quand sur des générations familiales, les grands-parents doivent aider la génération du milieu qui aide les enfants et que tous sont en train de s’appauvrir, vous pouvez aller vous faire voir pour des solidarités ! Des services aujourd’hui qui accueillent des enfants, les jeunes, les écoles, nous disent : “On caille, on a froid” : on met en l’air l’ensemble de l’organisation du pays. »
Lire l'article complet
Alors que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles entame cette semaine son conclave budgétaire, onze associations rassemblées autour de la Ligue des familles ont lancé lundi un appel commun pour la mise en oeuvre de la gratuité scolaire dans l’enseignement primaire.
Après l’introduction depuis quelques années de cette gratuité en maternelle -qui évite aux parents de devoir acheter du matériel scolaire-, celles-ci demandent l’extension de cette mesure aux deux premières années de primaire dès l’année prochaine et la planification de son extension progressive au reste des années de primaire, en suivant la mise en œuvre du tronc commun.
Selon ces associations, la mesure coûterait quelque 4 millions d’euros par an et par année scolaire, un effort qu’elles jugent"relativement limité" au regard du budget de la FWB (plus de 11 milliards d’euros, ndlr).
Outre cette extension de la gratuité, les signataires réclament également des mesures non budgétaires de soutien aux parents, comme le plafonnement du prix des excursions et voyages en primaire et secondaire, l’introduction d’un maximum à facturer pour les fournitures dans les années où la gratuité ne serait pas mise en place à la rentrée prochaine, la fin des frais dits facultatifs, et particulièrement, la fin des possibilités de demander l’achat dit facultatif de matériel informatique.
Outre la Ligue des familles, cette lettre commune est également appuyée par le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, les associations de parents de l’enseignement libre et officiel, les fédérations de CPAS wallons et bruxellois, les écoles de devoirs,…
La ministre de l’Education Caroline Désir (PS) s’est déjà dite à plusieurs reprises favorable à l’extension de la gratuité aux primaires dès la rentrée prochaine, tout en rappelant dans la foulée les maigres moyens financiers à disposition de la FWB.
Les réseaux de lutte contre la pauvreté demandent aux gouvernements Fédéral, Régionaux et Communautaires, de créer de toute urgence une task force "Sortir de la crise énergétique par le haut ». "
Bruxelles, le 26 septembre 2022
Ces derniers mois et semaines, les différents gouvernements de notre pays ont pris certaines mesures pour tenter de réduire l'impact de la crise de l’énergie sur les familles financièrement vulnérables, plus récemment en faveur de la classe moyenne et des indépendants. Si ces efforts sont à saluer, ils sont largement insuffisants pour beaucoup. Alors qu’avant la crise covid, les inondations de juillet 2021, l’inflation et l’augmentation générale du coût de la vie, 1 personne sur 5 en Belgique subissait déjà la précarité énergétique… aujourd’hui c’est le drame et un risque réel de bain de sang social ! Les factures d’énergie déjà inabordables pour les personnes en situation de pauvreté deviennent tout simplement impayables, et maintenant la classe moyenne inférieure n’y échappe plus et s’écroule.
Chaque jour, nos Réseaux reçoivent des messages paniqués et de colère de familles qui ne savent plus faire face alors qu’elles sont souvent déjà dans une situation de sous-consommation et cherchent encore à la réduire (comment ?!), et malgré les mesures d'aide des pouvoirs publics. Il est évident que des aides conjoncturelles supplémentaires sont nécessaires pour passer l'hiver. Mais sans un changement de paradigme, sans investissements urgentissimes dans des réponses structurelles et durables, les plus vulnérables et la classe moyenne affaiblie continueront à voir leurs portefeuilles se vider et leurs conditions de vie se dégrader encore. Agir sur le logement est la première piste structurelle qui puisse apporter une solution durable en faveur de la lutte contre la pauvreté et l’appauvrissement, au bénéfice de nos finances publiques et des enjeux climatiques.
C’est pourquoi les Réseaux de lutte contre la pauvreté du pays réunis au sein du BAPN (Réseau belge de lutte contre la pauvreté), demandent aux gouvernements Fédéral, Régionaux et Communautaires, de mettre en place immédiatement une taskforce "Sortir de la crise énergétique par le haut ». Cette crise énergétique ne vient pas de nulle part, pour en sortir il faut une politique cohérente et ambitieuse comprenant à la fois des mesures de soutien pour protéger un grand groupe de notre société contre la pauvreté (toujours plus profonde) et l’appauvrissement, ET une approche durable pour réaliser une transition climatique juste. Cela nécessite une coordination et un alignement entre les différentes matières politiques (énergie, logement, pauvreté, climat, mobilité, pouvoir d'achat...) ET entre les différents niveaux de pouvoir du pays ainsi qu’avec l’Europe.
Pour répondre de façon juste et équitable aux besoins de toute la population, il est essentiel que cette taskforce soit en dialogue direct et permanent avec les organisations au travail avec les personnes en situation de pauvreté et d’appauvrissement et les groupes vulnérables, qui les représentent légitimement.
Les enjeux révélés par cette crise énergétique succédant aux précédentes, démontrent s’il le fallait encore que la réduction des inégalités et la justice sociale sont intimement liés aux transitions radicales indispensables aujourd’hui. La stabilité de notre société, la démocratie et la paix sociale en dépendent maintenant et pour les générations futures. La mise en place d'une telle taskforce enverrait un signal fort à la population et aux acteurs mobilisés, à savoir que les gouvernements prennent à bras le corps la résolution de la crise énergétique pour la traduire en réponses structurelles et durables tout de suite.
Les Réseaux de lutte contre la pauvreté sont prêts à travailler avec cette taskforce et disposent déjà d’un cahier de priorités qui émanent des rencontres permanentes avec le terrain pour aller vers ces solutions conjoncturelles momentanées mais surtout vers des solutions durables.
Lire la suite du communiqué de presse ICI
Retour dans la presse : Knack - Bruzz - RTBF - DHnet - La Première
"Pas de raison d’exclure les gens qui se chauffent aux pellets, ce sont parfois les plus précaires"
Lire l'article ici
MEDIAS// Le VIF - Le Cercle de Wallonie promeut le « monde discret des jets privés » (carte blanche)
Sans aucun complexe, une semaine après le scandale du « char à voile » au PSG, le Cercle de Wallonie, « 1er club d’affaires en Belgique francophone », a invité ses 1.200 membres à « accéder au monde discret des jets privés » ce 23 septembre à Liège Airport, pointe une vingtaine de signataires.
Nous sommes le 5 septembre 2022. L’entraîneur du PSG, Christophe Galtier, et la star du football français Kylian Mbappé sont en conférence de presse. A la question d’un journaliste qui est de savoir s’il pourrait être envisageable de faire un déplacement Paris-Nantes en TGV privé plutôt qu’en jet privé (dont l’impact carbone est gigantesque), les deux protagonistes sont morts de rire. Mbappé est hilare. Galtier ironise avec le désormais célèbre « On est en train de voir si on ne peut pas se déplacer en char à voile ».
Tollé général, de la gauche à la droite, jusqu’au sommet de l’Etat. A droite, Elisabeth Borne, Première ministre française, lance « Je pense qu’il est important qu’ils (les footballeurs) réalisent dans quel monde on est, qu’ils prennent conscience qu’il y a une crise climatique qui n’est plus une hypothèse pour demain mais qui est une réalité maintenant » ; quant à Agnès Pannier-Runacher, Ministre française de la Transition énergétique, elle « invite vraiment le PSG à se saisir très sérieusement de ce sujet, parce que les Français ne comprendraient pas que certains s’estiment au-dessus du réchauffement climatique ». A gauche, François Ruffin considère que « c’est une nécessité de ramener les élites, pas seulement les élites footballistiques mais aussi les élites économiques et politiques, les pieds sur terre » ; Clémentine Autain déplore « les ricanements et le mépris face à notre planète qui brûle. Cette déconnexion des urgences et de ce que nous vivons est consternante » alors que la députée européenne Aurore Lalucq ajoute « dire que vous avez de l’influence et que vous l’utilisez pour mépriser un moyen de transport que beaucoup de Français n’arrivent même pas à se payer… ».
Lire la carte Blanche complète ICI
Selon la CREG, les ménages belges ont vu leur facture annuelle augmenter en moyenne de 98,42 % pour le gaz naturel et de 54 % pour l’électricité entre mai 2021 et mai 2022. Cette flambée des prix de l’énergie plonge nombre d’entre eux dans des difficultés d’autant plus inextricables qu’en 2019, 28,3% des Wallons se trouvaient déjà en situation de précarité énergétique. Pourtant, l’énergie constitue un bien de première nécessité, indispensable pour que chacun et chacune puisse conserver une certaine dignité en matière de logement, de santé, d’alimentation et d’hygiène. Le monde politique cherche aujourd’hui des solutions pour sortir une partie importante de la population de cette précarité.
Lire la carte Blanche ICI