Cette réalité du coût important de la scolarité renforce les inégalités. Dans ce contexte, le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté revendique, avec d’autres, une gratuité totale de l’enseignement obligatoire depuis un certain temps déjà. Le RWLP dénonce d’ailleurs la rupture dans la progression de mise en œuvre de la gratuité en ne l’appliquant pas dans l’enseignement primaire dès cette rentrée 2022.
« Si les décisions piétinent voire régressent, le RWLP ne cessera le combat dans ce sens, tout en invitant les ménages à ne pas passer à côté des aides existantes aujourd’hui et encore beaucoup trop peu connues. En effet, des parents (ou un responsable légal) peuvent prétendre à obtenir une bourse d’études pour les jeunes qui entrent dans l’enseignement secondaire, dès la première année et tout au long de ce parcours jusqu’à la fin de l’obligation scolaire ou le passage en études supérieures », précise le RWLP. « Cette somme accordée par la Fédération Wallonie-Bruxelles varie entre 90 euros et 4000 euros par année et par jeune, selon la situation et les revenus globalisés du ménage, et les dépenses en lien avec l’année scolaire du jeune ».
Attention si vous voulez bénéficier de cette aide, la demande doit être introduite le 31 octobre au plus tard.
Mais trop eu de familles en font la demande. « L’automatisation de ce droit n’étant actuellement pas l’ordre du jour, combat à venir, la demande est à introduire en formulaire papier ou par ordinateur. Pour beaucoup de parents surchargés, envahis par les paperasses, ayant d’autres problèmes importants à gérer, en difficulté avec la lecture et l’écriture, isolés, etc., l’information est souvent méconnue et/ou la procédure difficile à effectuer et parfois malheureusement abandonnée par dépit. Le non-recours à ce droit est donc très important, ce qui n’aide en rien les familles, ni à réduire les inégalités », ajoute le RWLP.
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