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Médias
ÉCOUTONS LES PATIENTS ! AGISSONS CONCRÈTEMENT POUR LA SANTÉ
"Depuis le début de l’apparition du Covid-19 en Belgique, la LUSS est en contact quotidien avec les associations de patients et, plus largement, avec les patients fragilisés souffrant de maladies chroniques, de handicap afin de récolter leurs témoignages, de comprendre comment ils vivent la situation et surtout d’envisager le meilleur soutien par la LUSS.
Le 27 mars 2020, la LUSS a rédigé un courrier adressé aux différents Ministres de la santé afin de les alerter sur les inquiétudes et les interrogations reçues quotidiennement par les associations de patients et leurs membres. Une rencontre par visio-conférence avec la Ministre Maggie De Block a eu lieu ce lundi 6 avril.
La LUSS réaffirme qu’il faut refuser toute sélection des patients, respect du droit aux soins pour tous"
Lire le communiqué complet ICI
"Le 17 avril est la journée internationale des luttes paysannes. Une occasion de remercier celles et ceux qui nous nourrissent au quotidien, et plus particulièrement encore cette année dans le contexte de la crise du Covid-19. Une crise qui rappelle l’urgence de relocaliser nos systèmes alimentaires.
La crise du Covid-19 a donné un coup d’arrêt forcé à l’économie mondialisée. La quasi-totalité des secteurs tournent au ralenti. Tous, sauf les secteurs essentiels comme la santé et… l’alimentation.
Cette journée internationale des luttes paysannes est l’occasion de remercier celles et ceux qui, de la fourche à la fourchette, continuent inlassablement leur travail pour nous fournir une alimentation saine et durable. Plusieurs organisations paysannes, membres du mouvement international La Via Campesina, ont d’ailleurs exprimé leur détermination à poursuivre leur mission nourricière fondamentale au bénéfice de la population. Une campagne virtuelle a été lancée par plusieurs organisations en Belgique et en Europe pour les remercier (#JeSoutiensLesPaysanNEs, #RestezChezVousMaisPasEnSilence).
Mais cette crise du Covid-19, nous interpelle une fois de plus (de trop ?) sur la fragilité du système économique mondialisé, ce géant aux pieds d’argile. Pour beaucoup d’experts, la crise et ses conséquences futures nous rappellent l’urgence de renforcer notre autonomie et notre résilience, et donc de relocaliser l’activité économique dans les secteurs essentiels que sont notamment la santé et l’alimentation. Un constat apparemment soutenu par le Ministre wallon de l’Economie et de l’Agriculture, Willy Borsus, qui a fait plusieurs déclarations récentes en faveur de la relocalisation de notre agriculture.[...]"
Lire la suite de la carte blanche ICI
Pour soutenir la campagne d'interpellation "Covid-19 : Soutenons les paysan·ne·s ! Relocalisons nos systèmes alimentaires !" ICI
#JeSoutiensLesPaysanNEs
"Pour Christine Mahy, Secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, si l’après-confinement doit se nourrir de ses enseignements, le terrain est fertile pour un changement."
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Interview de Christine Mahy, Secrétaire Générale du RWLP:
"Faudra-t-il encore beaucoup d’analyses après cette crise pour estimer ce qui est crucial et essentiel pour une société ? Si le politique n’est pas secoué par cette crise au point de tout recommencer comme avant, au point de ne pas travailler à une société moins inégalitaire, je serai alors totalement choquée, et le mot est faible, parce que cela voudrait dire d’une certaine façon, qu’on aurait eu peur pour la vie de tous, parce qu’on a eu peur pour sa vie à soi, et pas parce que tous sont aussi importants les uns que les autres."
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Carte Blanche Par Jean-Yves Buron, Coordinateur en province de Liège - Action Vivre Ensemble
"Le Coronavirus fait vivre un cruel paradoxe aux associations de lutte contre la pauvreté. En respectant les mesures de confinement nécessaires pour éviter une catastrophe sanitaire, elles accentuent l'isolement de ceux qui souffrent déjà d'exclusion sociale. Beaucoup tentent donc de maintenir un lien, une aide, mais sans déforcer l'effort solidaire de tout un pays pour enrayer la pandémie. Cette situation met plus que jamais en lumière l'ampleur de la pauvreté dans notre pays, le rôle essentiel des associations et la nécessité de relancer l'économie sur de nouvelles bases."
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" En agissant comme révélateur implacable d’une crise préexistante – celle des inégalités et de la précarité – le choc du coronavirus nous pose en tout cas sérieusement la question de « l’après ». « Aujourd’hui, les vieux isolés et pauvres sont en plus de cela confrontés à la crise sanitaire », note Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté. « Actuellement, disons que ces vieux-là, on s’y intéresse parce qu’on a peur que le virus les tue. Il faudra que l’on s’y intéresse parce qu’ils sont vieux, isolés et pauvres. »
Pour l’activiste du combat contre la précarité, il faut pour cela avoir à cœur de cultiver notre mémoire collective. « Toute une série d’acteurs doivent être vigilants à garder la trace de ce qui est en train de se passer et de ce que cette crise sanitaire fait réapparaître au jour comme prioritaire », encourage-t-elle. « Il faudra pouvoir expliquer aux gens quelle aura été la force qui nous a permis de nous sortir solidairement de cette crise. »"
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"L’urgence absolue est de sauver des vies et de préserver la santé de la population. La décision rapide de confinement prise par les autorités a été la bonne et, même si elle est insuffisante, il est très important qu’elle soit respectée.
Mais à l’heure où des millions de personnes risquent de voir leurs revenus fortement amoindris ou de se retrouver dans des situations de précarité exacerbées, l’urgence est également sociale. Plus que jamais.
Syndicats, mutuelles, mouvements associatifs, professeurs, artistes, citoyennes et citoyens engagé.es travaillent d’arrache-pied pour que personne ne soit oublié et pour dénoncer cette précarisation sociale.
Personnes précarisées, sans-papiers ou sans-abri luttant pour sauver leur peau, pour ne pas être infecté.es ou simplement pour manger. Travailleuses, travailleurs qui continuent à prester pour le bien de la population et qui doivent être protégé.es. Celles et ceux mis en chômage temporaire, temps partiels (dont énormément de femmes) qui risquent d’être encore plus lourdement sanctionné.es. Artistes et statuts précaires. Malades qui doivent être correctement indemnisé.es, pensionné.es qui doivent toucher leur pension, candidats à l’asile bloqués aux frontières de l’Europe, personnes souffrant d’un handicap… Personne, répétons-le, ne doit être oublié.
Des mesures d’aides aux entreprises et aux indépendant.es ont rapidement été décidées : dédommagements financiers, facilités de paiement, avances en trésorerie… Certaines de ces mesures visant à préserver le tissu économique sont une bonne chose.
À condition cependant que ces aides ne soient pas, au bout du compte, à nouveau payées par la collectivité, au prix de nouveaux sacrifices.
Á condition que cette crise ne soit pas un nouveau prétexte pour aggraver les atteintes aux libertés individuelles et collectives, déjà fortement mises à mal ces dernières années. Avec le risque réel de mise en place de régimes autoritaires qui accentueraient encore les attaques contre les contre-pouvoirs et jetteraient nécessairement les bases de politiques servant seulement des intérêts très particuliers."
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"En ces périodes de confinement, un secteur qui souffre aussi particulièrement, est celui des banques alimentaires. L'approvisionnement se fait plus rare, les bénévoles ne sont pas protégés contre le virus et cela complique les distributions de colis. Les supermarchés ont fait un geste aujourd'hui avec 460 000 repas distribués. Pour la fédération des services sociaux et le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, c'est bien, mais on peut faire mieux. "
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À côté de la crise sanitaire, une catastrophe sociale se pointe. Les centres publics d’action sociale (CPAS) sont submergés de demandes. Les services qui distribuent encore des colis alimentaires se comptent sur les doigts d’une main. Et ils sont confrontés à une situation anarchique. Un gros stock de denrées a été volé à Couvin. Les entrepôts des Banques alimentaires sont vides. Pour les personnes en situation de pauvreté, l’angoisse monte.
Les produits de base, à bas prix, sont pris d’assaut par une partie de la classe moyenne qui fait des réserves. Les grandes surfaces ne peuvent plus faire de rabais, pour éviter les ruées. "Pour les personnes en situation de pauvreté, c’est très compliqué : beaucoup regardent les articles en réclame pour faire leurs courses. Il ne reste plus, dans les magasins, que les articles au prix fort", commente Christine Mahy, secrétaire politique du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté.
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Ce jeudi 26 mars 2020, le Ministre de l’Intégration sociale a « débloqué un premier budget de 286.000€ [pour permettre] aux banques alimentaires ainsi qu’aux centres de stockages et de distribution d’acheter des denrées alimentaires et des produits d’hygiène de base ». Il ajoute que « le gouvernement fédéral a entamé une concertation avec le secteur de la grande distribution, afin qu’il mette en place des mesures pour pallier le manque de surplus de denrées alimentaires et de première nécessité ». Ce montant représente moins d’1€ par bénéficiaire de l’aide alimentaire puisque pas moins de 300.000 personnes sont concernées. Demain, nous apprendrons probablement que des grandes entreprises se mobilisent via la Fondation Roi Baudouin pour soutenir le secteur. Mais de quel paternalisme sommes-nous encore bercés.
Dans un contexte où le gouvernement demande de réduire les déplacements, renforcer le système de l’aide alimentaire revient à mettre en danger les bénéficiaires, les bénévoles et les travailleurs.
« Il faudra qu’une fois pour toutes, nos décideurs comprennent qu’on est en 2020 et plus au Moyen-Âge.», estime Céline Nieuwenhuys, Secrétaire générale de la Fédération des Services sociaux (FdSS) et de la Concertation Aide alimentaire. « Donner des colis aux pauvres relève d’une époque révolue. Les volontaires et les services qui les distribuent font un travail remarquable mais nous devons migrer vers un système plus progressiste et surtout moins stigmatisant. Les chèques-repas constituent une piste réelle qu’il faut activé urgemment. », ajoute-t-elle.
Même son de cloche du côté du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP) : « Dans les zones semi-rurales, les gens doivent prendre le train ou le bus pour aller retirer leur colis » tonne Christine Mahy, la Secrétaire générale du RWLP. « Le confinement actuel montre que c’est inefficace, mais même sans confinement, cela n’a pas de sens ».
Une note a été déposée par la FdSS et le RWLP sur la table du Ministre fédéral de l’Intégration sociale, des Ministres régionaux de l’Aide aux personnes et des Fédérations de CPAS. Les distributeurs actuels de chèques-repas sont clairs : un simple signal de la part du politique leur permettrait d’envoyer une carte à puces à des listes de personnes que les CPAS leur transmettraient. Cela se fait d’ailleurs depuis des années à Anvers et en France.
« Si 300.000 personnes ont faim en Belgique, leur donner la pitance manque de dignité. Il est temps de passer à un système humain, digne et efficace. » concluent ensemble Christine Mahy et Céline Nieuwenhuys.
Contact presse :
Céline Nieuwenhuys
Secrétaire générale de la Fédération des Services sociaux (FdSS)
Celine.Nieuwenhuys@fdss.be
+32 477 59 16 73
www.fdss.be
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