À côté de la crise sanitaire, une catastrophe sociale se pointe. Les centres publics d’action sociale (CPAS) sont submergés de demandes. Les services qui distribuent encore des colis alimentaires se comptent sur les doigts d’une main. Et ils sont confrontés à une situation anarchique. Un gros stock de denrées a été volé à Couvin. Les entrepôts des Banques alimentaires sont vides. Pour les personnes en situation de pauvreté, l’angoisse monte.
Les produits de base, à bas prix, sont pris d’assaut par une partie de la classe moyenne qui fait des réserves. Les grandes surfaces ne peuvent plus faire de rabais, pour éviter les ruées. "Pour les personnes en situation de pauvreté, c’est très compliqué : beaucoup regardent les articles en réclame pour faire leurs courses. Il ne reste plus, dans les magasins, que les articles au prix fort", commente Christine Mahy, secrétaire politique du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté.
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