L’année dernière, plus d’un habitant de la province de Namur sur cinq (20,6 %) était considéré comme risquant la pauvreté ou l’exclusion sociale. Concrètement, un Namurois sur cinq est confronté à au moins un des trois risques de pauvreté. Soit il a un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Soit il est dans l’incapacité de se procurer certains biens ou services nécessaires. Soit il vit dans un ménage dont les membres en âge de travailler ont travaillé à moins de 20 % de leur potentiel au cours de la dernière année.
Le risque de pauvreté touche de plus en plus la classe moyenne. « Les gens ont du mal à payer l’eau, l’énergie, les soins de santé, la téléphonie, etc. Ce sont les dépenses de la vie quotidienne qui deviennent de plus en plus dures à assumer », analyse Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP).
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