"Les arrêts maladie, le chômage partiel ou l’augmentation des produits de première nécessité plongent les budgets des ménages les plus modestes. Avant la crise 1,8 million de personnes se trouvaient déjà sous le seuil de pauvreté en Belgique, soit environ 16% de la population. Pour la secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, la réponse des autorités pour accompagner ceux dont les revenus sont les plus faibles et qui sont touchés de plein fouet par la crise économique et sociale est variable.
Le mot "social" est "pollué"
Par ailleurs, la secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté estime que le mot "social" est "pollué" dans la communication du gouvernement car "il est systématiquement associé au chômage temporaire et donc aux travailleurs". Si le réseau wallon défend la faculté de recourir au chômage temporaire, il estime que le mot "social" ne doit pas s’arrêter là mais doit "tenir compte de l’ensemble de la palette des habitants qui composent une société", donc ceux qui ne travaillent pas également comme les pensionnés, ceux qui sont en maladie invalidité ou qui bénéficient d’allocations sociales, par exemple.
Christine Mahy estime qu’il y a "une urgence impérative à s’intéresser à eux dans la cadre du déconfinement parce que la crise sanitaire, elle se superpose déjà à la crise. Une crise sociale que certains vivent depuis longtemps". Elle juge également que le déconfinement devrait davantage prendre en compte ce public précarisé en tenant compte de tout un tas d’éléments comme l’accès à l’alimentation mais aussi présence des acteurs de terrain pour les accompagner et qui travaillent dans le relationnel. "Quand on est dans un milieu mal logé, dans un quartier en surpopulation, dans un environnement où il n’y a pas d’espace vert, on a beaucoup plus besoin de ces acteurs"."
-> Voir l'intervention de Chritine Mahy RTBF ICI
-> Artcile de 7sur7 ICI
-> Interview sur LN24 ICI
-> La Meuse ICI