Une situation qui inquiète, d'autant que les budgets des CPAS ne suivent pas toujours.
"Malheureusement, cette augmentation ne m'étonne pas", explique Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté.
"Elle est liée aux évolutions institutionnelles et structurelles de la manière dont le pays gère les droits des gens. Il faut renforcer la sécurité sociale, faire confiance aux gens, croire qu'ils ont envie de faire quelque chose dans la vie et proposer du travail de qualité. Puis il y a bien sûr eu les crises, les crises sanitaires et de l'emploi. Il y a du travail aujourd'hui mais lequel ? A quel condition, de quelle qualité ? Est-ce que la santé le permet ?", s'interroge Christine Mahy.
"Personne ne rêve de ce revenu, ce n'est pas un rêve en soit", continue-t-elle. "Personne ne le veut à vie, pour bien vivre. Si même il y a un maigre pourcentage qui pense cela, la majorité large des gens n'ont aucun désir de pousser la porte du CPAS".
Lire l'article complet ICI