"Les jeunes ont l’impression qu’aller à l’école est devenu facultatif. Certains viennent suivre les cours à l’école pour profiter des ordinateurs et on les voit affalés sur leurs bancs. Avec les mesures sanitaires, ils ne sont plus dans l’action : ils ne peuvent plus faire de travaux de groupe, d’exercices pratiques… Tout ça est très défavorable aux apprentissages. Ils se demandent à quoi ça peut encore servir de se fatiguer. L’école est reléguée au second plan", observe un enseignant du Lycée Intégral Roger Lallemand, à Saint-Gilles.
"On est de l’avis des pédiatres, du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, des réseaux d’écoles de devoirs… les jeunes sont en décrochage complet. Les adolescents souffrent de la situation et les parents aussi. Il est grand temps qu’ils puissent vraiment retourner à l’école", réclame Jean-Pierre Coenen, président de l’association.