"Fondamentalement, c’est aussi sur le prix qu’il faut agir, estime le RWLP. Entre 2005 et 2017, la facture moyenne a bondi de 83% en Wallonie, note Anne Leclercq. Ce qui explique évidemment que cette précarité hydrique touche d’abord les plus bas revenus: une famille monoparentale sur trois, 25% des femmes seules de +65 ans, 22% des femmes et 17,5% des hommes vivant seuls. Mais, globalement, ce sont 9% des ménages wallons qui sont en difficulté de paiement. «Sans compter ceux qui passent sous le radar parce qu’ils se rationnent ou parce qu’ils sont sous-équipés», dit Anne Leclercq. À la RWLP on plaide donc pour un «socle de base», une quantité d’eau gratuite ou à très bas prix pour tous."