" "Ici, on déplace le problème plutôt que d'essayer de le régler", a également souligné Olivier Vangoethem du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP). "C'est de la répression pure. Certains se font contrôler plusieurs fois par jour, sanction financière à la clé. En plus, cette ordonnance concerne uniquement la période estivale. En fait, on cache la misère aux touristes pour mieux soigner l'image de la ville, mais cela ne la fera pas disparaître."
L'action était organisée en front commun par le Syndicat des immenses, le Syndicat autonome liégeois des sans-abri et l'ASBL Solidarités nouvelles, et soutenue par le RWLP et les Mendiants de l'humanité notamment."
"Les militants estiment en outre que l’ordonnance est contre-productive dans la mesure où les rassemblements de mendiants dans les galeries permettait aux maraudeurs de la ville de mieux assister ces personnes. Certains SDF auraient ainsi disparu des radars, s’enfonçant dans la précarité, soulignent les associations.
Ces dernières suggèrent d’autres solutions pour que les «sans-chez-soi», qui représentent la majorité des mendiants, soient mieux pris en charge. À Namur, il s’agirait notamment de créer une salle de consommation à moindre risque et de mettre à disposition des hommes vivant dans la rue un abri de jour, comme c’est le cas pour les femmes. Les manifestants rappellent également que les abris de nuit namurois sont surchargés, tout comme les asiles psychiatriques.
Plus globalement, ils invitent les politiques à revoir leur copie en matière de logement ou encore à supprimer le statut de cohabitant."
L'action était organisée en front commun par le Syndicat des immenses, le Syndicat autonome liégeois des sans-abri et l'ASBL Solidarités nouvelles, et soutenue par le RWLP et les Mendiants de l'humanité notamment.
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