" Dans notre pays, le vote « à la proportionnelle implique la plupart du temps la constitution de coalitions qui peuvent être dotées de plus ou moins d ‘évidence ; certaines ont même été décrites, on s’en souvient, comme « contre-nature ».
Avant les élections que nous venons de vivre, les argumentaires ont été largement dominés par le recours à la figure logique de la disjonction, où les termes de l’opposition sont présentés comme incompatibles : continuer la politique socio-économique menée au fédéral ou la stopper ; prendre en compte ou non l’urgence climatique, etc.
Soucieux de se distinguer, les partis ont pu d’ailleurs aller jusqu’à nommer des exclusives (jamais avec un tel ; si c’est avec nous, alors ce sera sans eux, etc.).
Au lendemain de ces élections, où les uns ont progressé (parfois plus, parfois moins que prévu) et la plupart des autres estiment n’avoir pas perdu (en baissant moins que redouté ou pronostiqué), il s’agit désormais de composer des majorités en respectant un certain nombre de critères (au fédéral, la majorité composée doit être, en principe, majoritaire dans chaque groupe linguistique)."
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L'analyse reprise sous forme de carte blanche dans le VIF/L'EXPRESS